Médical

       La circoncision, de son vrai nom médical  "posthectomie" consiste à enlever partiellement ou totalement le prépuce et le frein de prépuce de l'enfant mâle.

       Le prépuce étant cette peau rétractable qui recouvre qui cache et protège au repos,  l'extrémité du sexe masculin autrement dit,  le gland.

       Le prépuce est formé à l'extérieur,  partie visible lorsque le sexe est a l'état flacide,  d'une peau très fine et très richement innervé, et donc très sensible. ( partie la plus sensible de tout le corps ! pensez-donc, 250 nerfs et plus de 1000 terminaisons nerveuses ! )

       La partie interne qui apparaît lorsque le gland est décalotté autrement dit,  lorsque l'on tire le prépuce vers l'arrière,  vers le pubis afin que le gland ainsi que le sillon balano-pénien sont totalement visibles,  est en grande partie formée de muqueuses.

       Évidemment cette partie est également visible lors de l'érection.


       Le frein de prépuce,  placé  sous le sexe,  entre la base du gland et la verge,  généralement orienté en biais formant comme un pont au dessus du sillon balano-pénien,  sert à limiter la mobilité maximum du prépuce et ainsi  éviter son arrachement.   

       Il ne faut pas oublier l'extrême fragilité de la peau à cet endroit formée de muqueuse et toujours protégée car repliée sur elle même.   Le frein sera lui aussi très souvent enlevé lors de l'opération. 

       Il est est de très loin,  la partie la plus érogène de tout le sexe masculin.

       Il faut savoir que sur le sexe d'un jeune enfant et tout particulièrement chez un nouveau né,  il y a toujours des "adhérences" entre le prépuce et le gland,  puisque les deux sont réunis par un épithélium commun.

       Donc, lors d'une circoncision précoce,  non content d'avoir une plaie tout autour du sexe,  y compris en dessous et à l'endroit du frein de prépuce, on va encore créer une multitude d'autres petites plaies,  disséminées sur la totalité de la surface du gland,  suite au décollement du prépuce.

       Du point de vue sensitif, il est parfaitement compréhensible que la perte du prépuce ou fourreau de protection du gland,  va faire que ce dernier va frotter en permanence contre les vêtements et donc au fil des années,  va perdre toute sa sensibilité d'origine.

       De plus,  la fine peau du gland n'étant plus confinée dans son atmosphère chaude et  humide,  on va avoir un phénomène de kératinisation,  autrement dit,  la peau va s'épaissir, en changeant  légèrement de couleur et donc perdre de sa souplesse et encore un peu plus de sa sensibilité restante.
      Ajoutons la multitude de microscopiques cicatrices,  dues à l'arrachement des adhérences lors de l'ablation du prépuce et la sensibilité en est d'autant diminuée,   pour disparaître totalement en certains endroits.  Pour donner un ordre de grandeur,  on peut dire que le dessus de la main est plus sensible que le gland de certains circoncis.

      Cela se confirmera plus tard,  à l'époque des rapports sexuels,  par un manque presque total de plaisirs sensoriels.  Il faudra bien compenser cette absence,  c'est pourquoi le sujet se retournera vers la seule possibilité restante,  à savoir l'éjaculation,  afin de trouver lui aussi,  le plaisir physique.

      Bien évidemment il s'agira d'éjaculation qualifiée de précoce.   Mais en règle générale,  le sujet pourra assez facilement retarder cet instant,  à cause du manque de sensibilité et ainsi "durer " plus que se doit,  afin d'affirmer sa qualité de mâle supérieur au détriment de son dû.


      Cette énorme perte de sensibilité sera moindre,  si la circoncision est faite bien au delà de la première année de naissance.  

      La raison en est que très souvent,  il n'y a plus d'adhérences entre le prépuce et le gland et donc plus d'arrachements,  ni de destructions de terminaisons nerveuses,  lors de l'opération . 
 
      Seule la kératinisation de la surface du gland entrera en compte avec bien évidemment l'absence du prépuce !

      Les circoncisions d'ordre religieux ou rituels, se pratiquent presque toujours hors hôpitaux, avec tous les risques  que cela comporte ( Hémorragies, infections locales,  etc . . . )

      Dans ces circoncisions, il s'agit généralement d'une ablation totale du prépuce faite le plus souvent sans anesthésie,  et il est courant de trouver une très mauvaise cicatrisation à cause du non savoir faire,  mais aussi de l'absence de suivit médical. 

      Dans ces cas, cela se termine par une vilaine cicatrice entourant la verge, ornée d'une multitude d'excroissances de chair, sans parler des risques de réouvertures importants de la cicatrice lors par exemple,  d'un rapport prolongé et des déviations du sexe (sexe tordu) car bien souvent circoncis trop court .

      Les circoncisions  hygiéniques,  sont pratiquement toujours faites en milieu hospitalier,  avec toutes les garanties  de sécurité habituelles d'une opération chirurgicale normale.

      Les risques sont donc minimes  mais l'important, est que le sujet est toujours anesthésié,  ce qui est bien loin d'être le cas pour toutes les autres circoncisions.

      En général si l'opération est pratiquée avec des appareillages spécialisés comme par  exemple des  pinces de Liston,  des clamps de Mogen ou de Gomco,  la cicatrice entourant la verge sera très fine et parfois,  presque  invisible,  mais il arrive tout de même,  qu'elle soit assez  souvent douloureuse lors d'un rapport prolongé et surtout comme l'on dit  si l'on remet le couvert plusieurs fois et que l'on s'attarde quelque peu à table !

      Mais en contre partie,  il est à noter qu'un sexe totalement circoncis réclame beaucoup moins d'hygiène corporelle qu'à l'origine,  ni plus ni moins que le reste du corps,  voire qu'un bras ou qu'une jambe,  ce qui sous entend également,  l'absence d'odeurs assassines.

      Les circoncisions  hygiéniques sont très à la mode actuellement et ne sont faites qu'à la demande expresse des parents,  sous prétexte d'une part,  qu'un sexe mâle est plus beau sans prépuce et d'autre part que les risques d'infections diverses,  sont  très réduits.   Dirons nous, pour ne fâcher personne, que beaucoup de ces parents sont habilement "conseillés" et surtout "conditionnés" par le personnel de certaines maternités.

  Les circoncisions obligatoires pratiquées en milieu médical ne devraient être réservées uniquement qu'aux  diverses  anomalies congénitales irréversibles,  ou pour des cas extrêmes.
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         Le besoin réel d'une circoncision totale ou partielle est extrêmement rare !

       De récentes études montrent que le décalottage des nourrissons et des enfants non pubères,  dans le cadre  des toilettes journalières,  est la cause directe de la majorité des phimosis,  car il faut savoir que les phimosis primitifs sont très rares. 

       De toutes façons le décalottage du sexe d'un enfant en bas âge est très douloureux puisque le prépuce est en partie collé au gland par un épithélium commun et entraînera obligatoirement dans la douleur, une multitude de petites plaies saignantes. 

       Pour information, le processus de séparation normal commence à la naissance de l'enfant et se termine à la puberté.

      Ces études démontrent bien qu'il ne faut pas toucher au prépuce de l'enfant, surtout pas le décalotter la première année, même s'il semble que sous le prépuce, il y ait beaucoup de traces de cellules mortes. 

      La nature ayant prévu la chose,  le nettoyage s'effectuera après quelques petites tentatives d'érections  mécaniques qui vont décoller un peu le prépuce du gland, (adhérences)  la miction fera s'évacuer ces petites masses blanchâtres que l'on peut voir par endroits,  au travers de la peau du prépuce et qui ne sont en définitive que des cellules mortes.

      Dans le pire des cas, essayer de décalotter très peu avec d'infinies précautions tout en vérifiant le moindre signe de début de douleur sur le visage du bébé.     

      Chaque arrachement  d'adhérences équivaut à une perte de sensibilité  due à la destruction  parfaitement compréhensible,  des  terminaisons nerveuses et sensitives,  avec un risque obligé de phimosis.

      Malgré ces études dont les résultats sont sans équivoques, dans beaucoup de maternités,  on continu encore aujourd'hui de préconiser le décalottage pour la toilette et aussi pour vérifier l'absence de phimosis primitif, ce qui n'est pas du tout obligatoire pour cette vérification , car il suffit de s'en référer tout simplement à la miction.
 



 

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