La circoncision doit être considérée comme le viol de l'intégrité
physique de la personne
humaine lorsqu'elle est pratiquée sur un bébé ou un enfant,
sans raisons médicales sérieuses
puisqu'elle modifie l'image originelle du corps humain, ainsi que la texture
et la sensibilité de la
partie ainsi désignée.
Elle sert a marquer dans sa chair et à tout jamais, l'individu
qui la subit, tout comme autrefois
le marquage des esclaves au fer rouge, et pas si loin de nous, les
numéros tatoués sur les bagnards
et tous les malheureux déportés dans les camps de concentrations
nazis.
C'est par ce rite religieux ou pas, mais en tout cas sanglant, que les
parents s'arrogent le droit de
faire mutiler l'enfant et ainsi donc, par cette blessure castratrice,
l'enfermer dans la
communauté qui est la leur et ou il très difficile d'en sortir.
Et même si c'est le cas, le sujet gardera obligatoirement toute
sa vie les séquelles bien visibles
de son sexe mutilé.
Pour ce qui est de la circoncision soit disant de confort hygiénique,
pratiquée en milieu
hospitalier voire en maternité, sous anesthésie locale et
donc dans de bien meilleures conditions sanitaires,
toujours à la soit disant "demande des parents", le chirurgien
ne se souvient plus de
l'article 41 du code de déontologie médicale. (voir ci-dessous)
et donc doit être immédiatement
radié
de l'ordre des médecins avec interdiction absolue de consulter, comme
indiqué dans le texte.
Hormis la circoncision pour raison urgente médicale, considérée
comme une opération chirurgicale
tout à fait normale, toute autre circoncision tombe sous le coup
de la loi, en regard d'une
part: de la Déclaration Universelle
des Droits de l'Homme et du Citoyen, articles : 1 - 5
et 18,
et d'autre part sous plusieurs articles du
nouveau Code pénal : 222-5 , 222-9 , 222-10
d'autres articles
du Code civil dont le chapitre II (respect
du corps humain), sans oublier
l'article
312 de la loi du 2 février 1981, y
compris le Code de déontologie médicale
et bien
évidemment la Déclaration des droits
de l'enfant ainsi que la
Convention des droits de l'enfant, y compris tout dernièrement le texte
interdisant les circoncisions religieuses sur les enfants, voté par l'assemblée
européenne.
L'interdiction existe donc bien, mais il faut faire une loi bien précise
pour enfin, faire cesser ces
mutilations, et ces sévices.
Mais sachant
parfaitement que dans nos pays, une minorité de
personnes détenant
la majorité des pouvoirs, est elle-même circoncise pour raison
religieuse, et
qu'elle fait circoncire ses enfants, il est sûr que ces gens là
ne vont pas aider à faire une loi
allant à l'encontre
de leur propre courant de pensée.
Pour preuve, sachez qu'il a été proposé en 1994 par
le député J.F Mattei (UDF), un
amendement à
un projet de loi, visant à punir d'une peine de 20 ans de
réclusion toutes les
pratiques coutumières de mutilations sexuelles.
Cet amendement a été adopté par la Commission des Affaires
Sociales de l'Assemblée
Nationale, mais rejeté par Madame . . . . . , alors Ministre
des Affaires Sociales (et pourtant UDF
elle aussi) le 11/12/1994 parce que soit disant superflu
et faisant double emploi, ce qui
est absolument faux !
Il est parfaitement compréhensible que cette "brave" dame dont tout le
monde connaît ses origines
ainsi que ses convictions religieuses, dont elle s'est suffisamment vantée
en public
(voir la première encyclopédie venue)
ne se risque pas à faire entériner un texte aussi net et explicite
l'envoyant directement
ainsi que tous les siens, derrière les barreaux pour 20 ans !
Par contre et par ailleurs, il est a souligner
que cette même personne a fait un travail formidable concernant les droits
de la femme,
sa libération, et tout particulièrement, le droit enfin
reconnu, à l'avortement.
(La loi informatique et liberté interdit de citer les origines ainsi
que les convictions religieuses bien que parfaitement connues
de tout le monde.)
On se doit de dénoncer haut et fort de tels agissements surtout lorsqu'il
s'agit de personnalités
politiques qui se doivent d'être au service de tous et non protéger
une certaine communauté
minoritaire.
Il ne s'agit ni de délation, de racisme ou d'antisémitisme, lorsque
de tels agissements contribuent
volontairement à la continuité de la violation du simple droit
humain, par refus et
obstructions délibérés à l'instauration
et à la mise en oeuvre de textes spécifiques, pouvant
enfin mettre
fin, à toutes formes de mutilations sexuelles ou blessures castratrices,
tant féminines
que masculines !
Mais il ne reste pas moins vrai qu'il est toujours possible de déposer des plaintes et traîner par devant les tribunaux de notre pays, ceux qui tenaient le scalpel, ceux qui officiaient réellement aussi bien au titre de rite ancestral que religieux, ainsi que les chirurgiens et hôpitaux complaisant, y compris les responsables de la Sécurité Sociale qui remboursent ces actes hautement répréhensibles.
Même pour éviter à un petit être de subir cette mutilation
inutile et aberrante, il faudra s'armer
de courage car on va se heurter aux pouvoirs extraordinaires de
bon nombre de juges
ou de présidents de tribunaux qui se déclareront abusivement incompétents
pour instruire la
plainte.
Beaucoup, ayant
des amis circoncis, ou l'étant eux-mêmes.
Les seules solutions sont de redéposer une plainte contre eux pour complicité
et non assistance
à personne en danger en regard des articles 16,
16-1, 16-2, 16-3 et 16-9 du code civil
chapitre 2,
traitant du respect du corps humain.
Mais j'ai appris de la part d'avocats spécialisés dans la défense des enfants qu'il était souhaitable de déposer une plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instructions afin qu'elle ne soit pas . . . "étouffée", et qu'elle suive son cours, même si des gens très influants tentent de mettre des bâtons dans les roues !
Heureusement, restent également, le Défenseur des Enfants et les Médiateurs de la République pour faire entendre raison à ceux qui outrepassent leurs prérogatives.
Donc en résumé, doivent être poursuivis par devant les tribunaux, tous ceux qui de près ou de loin pratiquent, préconisent ou facilitent ces pratiques mutilatoires infantiles non urgentes et non médicalement obligatoires, sans tenir compte ni de la religion, ni de la croyance, ni de la coutume et encore moins de la couleur de la peau.